Depuis 30 ans, nous - nés et élevés dans les trente glorieuses - avons appris que nous sommes en état de crise permanent. On a même appris que ce n'était pas la crise mais le changement. Que c'était un état. Alors on a tout changé ou cru tout changer. On a surfé sur la crête de la rupture. On a élevé nos enfants dans la perspective d'une adaptabilité permanente au changement. Alors la crise, on n'y croit plus, le mot s'est émoussé.
Et si cette fois-ci, il s'agissait d'autre chose ?
Comment suis-je armé(e) face à la rupture, la perte de ce qui me semble important, la prise de risque, le changement décisif... Surtout si ce n'est pas moi qui décide ?
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