ou l'on n'a plus de rêve plus ou moins sage
mais seulement encore quelques envies
pour comprendre ce dont la vie fait fit .
Tirer chemins bordés de terres labourées
de sillons nourris de regrets et larmes versées
pour admettre un peu de ce que je suis
et lire le bien du mal de ce que je fis.
J'ai dans ma vie aimé un si bel arbre
et même pour elle jusqu'à frôler le marbre
gouter la sève, croquer le fruit à l'abri de son ombre
jusque des matins et nuits en oublier le nombre.
Connu mille cross-roads et horizons dépassés
pour respirer calmement en regardant mon passé
et enfin ne plus jamais avoir peur
ni de la mort ni de sa terrible odeur.
.Otra.
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