angle de vue, angles de vies

Un angle de vue sur la révolution Tunisienne par "Naravas"

Il est sur la toile un autre blog "angle de vue" édité par "Naravas".Je vous conseille sa lecture régulière. Il propose un point de vue Africain sur la culture et l'actualité.

Que dit-il de la révolution Tunisienne ?  

 

Lisez son dernier post 

"Tunisie : vers une révolution détournée ?"

Première édition d'Histoires Ordinaires

Michel ROUGER, Marie-Anne DIVET, Alain JAUNAULT, Christophe LEMOINE, Marie-Clarisse LUCAS, Patrice MOYON, Alain RISSEL, Alain THOMAS, vous invitent à découvrir le site de reportages histoiresordinaires.fr.

Nous sommes huit journalistes et non-journalistes et nous voulons sur ce site parler du monde d'aujourd'hui à travers ceux qui ne subissent pas les évènements mais les affrontent. 

Nous vous invitons à nous rejoindre en participant à la diffusion d'histoiresordinaires.fr mais aussi à son contenu, ses reportages.

A la une : System Ali, les rappeurs juifs et arabes de Jaffa

Étouffée dans les médias par les mots de la guerre (Colonies/Mur/Roquettes/Bombes/Morts...), la voix des pacifistes d'Israël-Palestine n'est plus qu'un murmure. Mais elle résiste, envers et contre tout. Ainsi la voix des jeunes rappeurs, juifs et arabes, de System Ali, à Jaffa.


Voir aussi il y a 10 ans, la seconde intifada : photo reportage d'André Durand.

Un angle de vue sur la politique aux Etats Unis

J'emprunte une nouvelle fois à "Nat in Phoenix" ce billet sur le contexte des élections aux états unis.

Parlons politique.

Non non ne partez pas, je ne vais pas parler de politique Française, mais de politique Américaine. Et vous allez pouvoir, grâce à cet article être classe top 3 des meilleurs amis de la machine à café, car vous serez informés des dernières tendances de la vie politique américaine.

Voila deux ans maintenant que Barack Obama est devenu président des États-unis, et c'est un euphémisme que de dire que son étoile a pâli. Je dois dire que je lui avais bien dit ce qui l'attendait !
Mais comme d'hab on ne m'écoute pas. Bref...

Bon donc ce sont les élections de mi-mandat où le bon peuple est appelé à changer pour moitié des deux parlements, le sénat et le congrès. Les gouverneurs votant les lois de létat et les sénateurs, qui votent les lois fédérales a Washington, et qui nous procurent des aprés-midi d'intense suspens, genre le vote sur la réforme du système de santé, en Mars dernier.

Je vous disais à l'époque que ça allait couter sa majorité au président... et bien c'est bien parti pour !
Les derniers sondages montrent une déroute du parti Démocrate, et le président lui-même fait des sommets dans les endroits les plus incongrus. Il y a eu le "backyard summit" dans le jardin d'un américain de l'Ohio, pour parler de l'économie, de l'emploi, du rêve américain... Il répondait à des questions des gens présents. (alors moi je te dis Barack si tu veux venir dans mon jardin pour faire un sommet t'es more than welcome, je pourrais faire la nique a Yibus !)
Ce qui m'a frappé c'est son impuissance, le manque de réponses concrètes. Mais que peut il faire, l'économie est plombée par la dette et les variables d'ajustement sont tenues...

Autour de chez moi c'est pareil. Mes voisins ont mis la pancarte de leur candidat favori, mais le cœur n'y est pas. Il y a comme un découragement. Et comme toujours dans ces cas là on cherche une solution dans ce qu'on a pas encore essayé.

Sauf que le système politique est bi-partiste avec les Démocrates (la gauche américaine, pour faire un parallèle avec la France qui va de Valls à Villepin) et les Républicains (la droite conservatrice, qui va de Copé à Madelin).
Sauf qu'on y crois plus ! John Sixpack (pour le pack de bière a 6 buds), l'homme de la rue, l'américain moyen, n'a plus d'espoir, ni dans l'âne, ni dans l'éléphant (les deux animaux représentatifs des deux grands partis).

58 % des citoyens veulent un troisième parti. Une troisième voie qui n'aurait pas été encore essayée. C'est vous dire la panade dans laquelle on est : 3 choix, dans le pays du manichéisme élevé en philosophie, c'est inédit.

Alors les "indépendants" essayent de monter ce nouveau parti. Et comme d'habitude dans les crises majeures on assiste a l'émergence du populisme et de la xénophobie, j'ai nomme les tea-parties. Emmenés par l'emblématique Sarah Palin qui prônent le retour a l'ordre moral, pas d'impôt, la fin de la reforme du health care, l'abolition de l'avortement, bref la VRAIE Amérique, selon eux. Une passionaria,

Christine o'Donnell, candidate dans le Delaware, et ayant battu aux primaires des candidats aguerris. Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, elle est créationniste, contre la masturbation, croit aux sorcières, et j'en passe...
Les tea parties sont en train de gagner du terrain mais restent ancrées dans le parti conservateur... pour le moment.

Et puis de l'autre coté il y a les déçus d'Obama, ceux qui votaient démocrates mais qui ont envi de dire non. Pas ca, plus de compromis, on a peur, de la Chine, des délocalisations, des latinos qui vont être plus nombreux que les blancs, de la fin du dollar, du fait que l'amérique pourrait passer derrière la Chine et perdre sa première place dans le top 3 des puissances économiques.

Alors on ressort le centre, le milieu qui prends les meilleures idées des 2 côtés !

C'est le modern whig party, une réincarnation du Whig party, dont Abraham Lincoln et Henry Clay sont issus au... 19me siecle. C'est connu c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe electorale... et ca marche. Son leader Andrew Evans, se dit socialement libéral mais fiscalement conservateur. Donc plus de droits sociaux (allocations diverses et variées, droit à des couvertures santé...etc) sans augmentation des impôts. Si ca marche je me mords un œil !
Ils sont économiquement protectionnistes et souhaitent racheter la dette de l'amerique a la Chine... bon courage !

Bref les USA vont t'ils choisir la voie du milieu, et le whig va t'il devenir le 3 eme homme, euh pardon, parti ? Les tea parties vont-ils radicaliser le GOP, ou faire sécession pour devenir la 4 me force de ces élections de mi-mandat ?

Il est à noter qu'en Arizona (même si tout le monde sait que ce sera les républicains avec John Mc Cain et Jan Brewer qui vont gagner), un candidat écologiste fait parler de lui ...

Je vous remercie d'avoir lu jusqu'au bout...

L'état français Sarkozyste entre racisme ordinaire et impérialisme à la petite semaine

"Angle de vue, Angles de vies" n'a pas pour vocation de "buzzer" les grands web média. Mais, une fois n'est pas coutume, je relaie cette vidéo de Rue 89 emblématique de l'état attristant dans lequel notre pays s'enfonce sous la médiocre férule de Sarkozy et sa bande.

POUR MIEUX COMPRENDRE LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN

Marianne nous informe :

Vendredi 18 juin à 20h30, salle GLENMOR (parking de la Passerelle) sur ACIGNE, Projection/débat autour du film Hommes sur le bord » , des cinéastes israéliens Avner Faingulernt et Macabit Abramsonn

Voici la présentation qu’en fait « Energie Citoyenne », promoteur de cette initiative :

Les derniers évènements, au large de la bande de GAZA, sont intolérables. Mais que faire?

Le conflit israélo-palestinien est d'une grande complexité. C'est aussi un conflit où les passions freinent le processus de paix.

Nous allons chercher à mieux comprendre, mieux analyser la situation. Peut-être que cette meilleure compréhension nous permettra de demander modestement à la communauté internationale d'agir dans le respect de l'identité de chaque peuple.
Energie Citoyenne vous propose de nous réunir

 "Hommes sur le bord" raconte comment des pêcheurs palestiniens et juifs de Gaza ont su maintenir une coexistence fragile.

Plusieurs intervenants qui connaissent bien, pour y être allé, les problèmes de ce territoire débattront avec la salle à l'issue de la projection :

- Nicole Kill Nielsen, députée européenne Europe Ecologie, faisant partie de la commission Palestine au parlement européen.
- François Legeais, écrivain, qui mène une action avec les enfants des territoires occupés
- Le comité rennais France Palestine Solidarité, association de soutien et de solidarité au peuple palestinien pour l'obtention de la paix
- Benjamin Ferron, enseignent chercheur Université Rennes 1, spécialiste du traitement médiatique du conflit israélo-palestinien

Sur l'attaque de la flottille humanitaire par l'armée israélienne

Un "angle de vue" d'Erwann, fondé sur un "angle de vie" d'enfance.

Sur son blog "Pensées au vent", Erwann nous propose son analyse de l'attaque de la flottille humanitaire par l'armée Israélienne. A ce propos il évoque un souvenir d'enfance des années 90, qui remonte à son esprit.

Trois jours après l'assaut des commandos israéliens contre la flottille de navires humanitaires pro-palestiniens, l'état hébreu est au coeur de la tourmente médiatique. Si l'opération a été considérée comme une réussite d'un point de vue militaire puisqu'elle a atteint ses objectifs (empêcher les navires d'atteindre Gaza), elle est en revanche catastrophique en terme d'image et ce malgré les tentatives du gouvernement israélien pour donner sa version des faits.

Mis à part un communiqué de l'UMP en France et du gouvernement italien qui, tous deux, mettaient en avant les «provocations» des activistes, la grande majorité des Etats ainsi que des personnalités à travers le monde n'ont fait que condamner cette opération. Les ambassadeurs israéliens n'ont d'ailleurs pas chômé puisqu'ils ont été convoqués dans quasiment toutes les capitales européennes pour s'expliquer sur l'opération.

Au niveau intérieur il est plus difficile de savoir quel impact a eu cette action. Il est certain que l'idée était de montrer avant tout au peuple israélien que quelques pacifistes venus d'un peu partout ne feraient pas plier le gouvernement, et de ce point de vue on peut imaginer que le message est bien passé. Pourtant si l'on en juge par les unes des journaux nationaux ces derniers jours, il semblerait que quasiment tous mettent en avant l'impact désastreux que cela a eu sur l'image déjà passablement écornée d'Israël à travers le Monde.

Car une chose est certaine, depuis la bataille de Gaza il y a plus d'un an, Israël a de plus en plus l'image d'un Etat agresseur, intransigeant et qui n'hésite pas à faire payer à une population entière les actions de quelques uns. Et les décisions récentes du gouvernement de droite-extrême droite actuellement au pouvoir n'ont pas franchement calmé les choses, au point même de créer pendant quelques semaines une crise ouverte inédite entre Israël et son indéfectible allié américain. Dans ce contexte la décision d'arraisonner la flottille, qui plus est dans les eaux internationales, alors que celle-ci n'avait, tout du moins à ce moment-là, violé aucune loi, n'était franchement pas heureuse.

Surtout, cette opération a jeté à la face du monde une réalité qui jusqu'à présent n'apparaissait qu'en pointillés, au gré des événements: l'armée israélienne n'hésite pas à employer la force et cherche à blesser, si possible à tuer. Il ne s'agit plus de classiques opérations de maintien de l'ordre. Cela était déjà vaguement apparu lors de la mort très médiatisée du petit Mohamed, tué dans les bras de son père sous les yeux d'une caméra. Cette image, qui avait fait le tour de monde, avait énormément choqué à l'époque mais cela c'était peu à peu estompé.

Régulièrement pourtant, et depuis très longtemps, au nom d'+impératifs de sécurité+ ou de +lutte anti-terroriste+, l'armée israélienne n'hésite pas à employer une force sans limite et disproportionnée, sans aucun respect de la vie humaine. Pour ne citer que quelques exemples pris au hasard, dans les années 90 un photographe de l'Agence France Presse avait été pris pour cible par un soldat israélien qui lui avait explosé volontairement le péroné, le photographe s'en est tiré avec une année d'hospitalisation au Val de Grâce, afin de reconstituer l'os, puis plusieurs mois de rééducation. L'un des navires de la flottille, qui faisait d'ailleurs hier toujours route vers Gaza, porte le nom de Rachel Corrie, une militante américaine pro-palestinienne écrasée par un bulldozer israélien à Gaza en 2003.

A Hébron, dans les années 90

Une fois n'est pas coutume je vais également me permettre de raconter une petite anecdote personnelle qui me revient en tête. Au début des années 90, quelques mois avant la signature des accords d'Oslo et alors que la première Intifada venait de se terminer, j'ai eu l'occasion d'aller en Israël et en Palestine en vacances. Nous étions à Hébron, entre autres pour visiter le caveau des Patriarches. Ma mère s'était ensuite rendue chez un céramiste et mon frère et moi, encore enfants, attendions dehors pour jouer plutôt que nous ennuyer à l'intérieur. A un moment mon frère commence à ramasser un caillou par terre, comme cela arrive souvent à un enfant. Ma mère et les céramistes palestiniens sortaient à ce moment-là de la boutique et l'un d'eux s'est précipité vers mon frère pour le faire lâcher la pierre. Il nous expliqua, en montrant une voiture de patrouille israélienne que si les soldats l'avaient vu avec la pierre, ils n'auraient pas hésité à nous tirer dessus. C'est dans ce climat que vivent les Palestiniens depuis de nombreuses années et c'est cette logique qui a prévalu dans l'opération menée par l'armée israélienne lundi dernier.

Personne faisant preuve d'un minimum de bonne foi ne peut nier à Israël le droit de vivre en paix et en sécurité comme n'importe quel Etat au Monde. Mais les Palestiniens ont exactement le même droit. Ils ont également, comme le stipule la charte de l'ONU signée par Israël, le droit de disposer d'eux-même, tel que cela est inscrit dans le préambule. C'est pour ce droit qu'il y a des manifestations pour le Tibet, que l'on a donné son indépendance au Timor Oriental ou que le Kosovo a été défendu par la communauté internationale.

Par Erwann - Publié dans : Politique Internationale

Kayhinam Llaqtay, un projet pour valoriser la culture populaire au Perou

Anne Alice nous informe de l'intéressant projet porté par son amie Emilie.

Peut-être influencée par les aventures de Tintin au Pérou, Emilie est depuis très jeune passionnée par ce pays. Cette passion s’est concrétisée il y trois ans et demi, lors d'un stage à Lima dans une association péruvienne, Yaycuy Camuy. Elle y a développé divers micros projets dans un quartier défavorisé de la capitale: tourisme alternatif, appui aux dirigeants communautaires, activités sociales avec les enfants et les adolescents.

Les amitiés qu'elle a noué lors de ce premier séjour, l’amour pour ce pays l’ont conduite à retourner les deux étés suivants à Lima. Elle y a trouvé la matière pour son mémoire de Master I sur les mouvements sociaux au Pérou. Elle a étudié le système de restaurants communautaires, un système de solidarité péruvien, en se basant sur une méthodologie de recherche-action (Investigación-Acción) afin de mettre le résultat de ses recherches au service de la communauté.

Emilie est aujourd’hui diplômée d’un double Master de Relations Internationales et de Théories du Développement de la Sorbonne. Elle a entrepris cette année l’apprentissage du Quechua à l’INALCO (Institut Nationales des Langues et Civilisation Orientales), à Paris. Le Quechua est langue officielle au Pérou, au même titre que l’Espagnol. C’est une langue précolombienne qui est aujourd’hui parlée par 6 millions de locuteurs dans les pays andins ; Bolivie, Pérou et Equateur, et également en Argentine, Chili et Colombie.

De ces années d'engagement et d'études sur le terrain Emilie tire une interrogation : Peut-on se développer sans une base culturelle, une identité dont on est fier ? Elle répond par son projet intitulé Kayhinam Llaqtay (en Quechuan) qui signifie " Ainsi est ma terre".

Dans les quartiers populaires péruviens, les enfants des migrants andins ont souvent honte de la culture de leurs ancêtres. Avec ce projet, Emilie veut leur offrir des lendemains meilleurs en leur apprenant à être fiers de leur passé et de leur présent.

La culture péruvienne est riche en traditions : danses, cuisine, art du tricot, littérature orale… Pourtant, au Pérou les connaissances populaires sont largement méprisées, y compris par leurs représentants directs.

Ainsi, sur une base volontaire, des adolescents seront formés comme « chercheurs sociaux » pour (re)découvrir les contes, chants et poèmes de leur propre communauté.

Si vous voulez soutenir ce projet apprenez en plus en consultant le site Kayhinam Llaqtay et contactez Emilie.

Hameed NASSER était en direct de Bagdad sur FR3

Hameed NASSER a écrit "revoir Bagdad"

Nous avions passé un chaleureux et amical moment avec Hameed NASSER lors des fêtes de Noël 2008. C'est avec un grand intérêt que nou apprenons la parution aux éditions Hoëbek de son livre "Revoir Bagdad", co écrit avec Alain Dugrand .

En 2002, Hameed Nasser devient "fixeur" auprès des journalistes et reporters francophones en Irak. Au printemps 2003, il fuit son pays peu avant l'intervention américaine et s'installe à Paris. Etudiant en Sciences Politique il a multiplié toutes ces années d'exile les allers et retours entre Paris et l'Irak pour l'ONG International Crisis Group. 

Revoir Bagdad est le récit autobiographique d'un jeune Irakien. C'est aussi l'autobiographie d'un pays, le quotidien d'une population soumise depuis trente ans à la dictature, aux guerres successives, à l'embargo, aux déchirements religieux. Quelle peut être la vie d'un enfant qui n'a connu que la guerre? Comment peut-il grandir, étudier, tomber amoureux?  

 Ecoutez le podcast de l'émission de France culture "Cosmopolitaine" 

Faisons un rêve. La fresque de Laurent JASMIN à la MAISON INTERNATIONALE DE RENNES

Pour fêter la nouvelle année, la Maison Internationale de Rennes  s'associe à l'opération du Vivier d'Art "faisons un rêve". Rendez-vous Jeudi à 18 h 30.

Tamil Nadu, Kerala, Goa - Angles de vue d'Inde du sud.

On va pouvoir à nouveau aimer l'Amérique !

Je me réjouis de la victoire de Barack OBAMA à l'unisson de Simon, jeune ami écolo, installé par amour dans le Vermont et de ses parents de Brocéliande - futurs grands parents d'un(e) petit(e) "europo-franco-Breto-américain". Ils reviennent d'un séjour de 3 semaine et racontent un "américan way of life" bien éloigné de la caricature Buschiste.

Et je laisse la parole à Nat la Savoyarde de Phoenix qui nous fait vivre sur son blog ces temps historiques -> lire ICI Nat in Phoenix.

Edifiant...l'embassadeur de Chine !

Mon ami Dominique m'adresse ce bilet pour marquer sa (notre...) solidarité avec les Tibètains

Evènement rare en ce qui me concerne : regarder la TV, le soir... tard et en semaine.

Hier soir, sur France 2 (je crois que c'est comme cela qu'on appelle maintenant A2 !) dans l'émission "A VOUS DE JUGER" animée par Arlette CHABAUD, le débat portait sur le TIBET. Faut-il ou non boycotter la cérémonie d'ouverture ?

Les invités : Rama YADE, Laurent JOFFRIN, Laurent FABIUS, DIAGANA, Alain DUHAMEL et ... le ministre auprès de l'ambassade de Chine à Paris.

Malgré la pression ambiante  et la passion qui animait les invités et entourait le représentant chinois, ce dernier a su garder un calme "olympien" et renvoyer mécaniquement  les arguments des uns et des autres. En dehors du fait que cette personne parlait un très bon français, je suis resté stupéfait de sa capacité à retourner constamment la situation.

Quelques exemples :

Au sujet des émeutes : "ce sont les moines tibétains qui provoquent la police chinoise". Il s'est même fendu d'un parallèle avec la police française qui a réprimé les émeutes dans les banlieues !

Que peuvent faire quelques centaines de moines aux mains nues face à l'armée et la police chinoise archi équipées ?

Au sujet des libertés dans son pays : " les autorités chinoises ont fait d'énormes progrès dans ce domaine, vous européens vous ne pouvez pas comprendre..."

Au sujet de la cérémonie des jeux : "si vous boycottez la cérémonie d'ouverture, vous porterez la responsabilité d'un refroidissement dans les relations sino-occidentales, ce qui serait regrettable après tout ce qui a été réalisé depuis des décennies ...". ou comment faire passer la pression de l'autre côté.

En un mot, c'était  EDIFIANT !!!

Et si vous êtes totalement édifié pourquoi ne pas manifester plus clairement votre soutien :

Pétition au président Hu Jintao ICI

Un angle de vue sur l'Islam

En butinant sur le web je tombe sur un blog homonyme et découvre des "angles de vue" ouverts et documentés sur l'Islam, aux antipodes de l'Islamisme.

L'auteur présente ainsi son travail : "Point de vue "africain" sur des questions de la culture et de l'actualité. Petit journal des idées de l'auteur. Les rêves et l'imagination d'un homme qui a vu sourire les étoiles et qui s'est promis de sentir le parfum de toutes les matinées embaumées."

suivez le lien vers "angles de vues"