La semaine dernière j'ai participé à la mise en ligne de la première édition d'Histoires Ordinaires. Nous avons ventilé la première newsletter d'annonce à prés de 1500 correspondants. Nous leur faisons confiance pour amorcer et déployer une chaîne de diffusion.
Lancer un média est donc si facile ? Et l'on capitaliserait comme ça, quelques mails plus loin, un lectorat impressionnant, qui bien sûr n'attendais que nous ? Il n'en est rien bien sûr. Voilà quelques années que je m'entête à partager mes "Angle de vue, angles de vies", avec un nombre incertain et finalement bien limité de lecteurs (mais de qualité, merci à toutes et tous). Je sais qu'il ne suffit pas de publier pour être lu... Mais rien ne me fera arrêter ?!
Sans doute faut-il donc être un peu cinglé pour passer du temps, de l'énergie, s'emporter, s'enthousiasmer, s'exposer aux critiques avec l'ambition - utopique - de donner la parole et de rendre visible "des hommes et des femmes qui améliorent de mille façons notre foutue condition humaine ; des anonymes, qui étonnent par leurs passions et leurs convictions ; des militants, des citoyens, des artistes, entrepreneurs, travailleurs... qui résistent, imaginent, restent debout et solidaires face aux brutalités et au sentiment d'impuissance du temps".
C'est là le projet éditorial dont nous a convaincu Michel ROUGER. Et nous partageons cette utopie avec Marianne DIVET (la trop rare chroniqueuse littéraire d'ADVDV), Marie Clarisse LUCAS, Alain THOMAS, Patrice MOYON, Alain RISSEL et Christophe LEMOINE : quatre journalistes et quatre non journalistes qui allient leurs plaisir d'écrire et de témoigner, dans une aventure à partager largement.
J'ai donc rejoint une bande de 7 autres furieuses et furieux qui s'entêteront - longtemps je vous le parie - à jeter des bouteilles à la mer, sur internet.