Gladis, mon ami, m'adresse ce message ėnigmatique et profond de Breyten Breytenbach. J'y vois un signe au "jardinier" ?
" Et nous, bétail conditionné pour faire des consommateurs esclavagistes, attendons anxieusement la fuite en avant que nous procurera notre prochaine piqûre de narcissisme. Notre belle planète balafrée continue de tourner. Quelqu’un quelque part fait de la musique, un autre écrit un poème, un enfant fait ses premiers pas, un vieil ami meurt avec une blague sur les lèvres. Des moments sacrés - de vieux jardiniers définissent à l’aube la topographie de l’appartenance au monde en observant le piqué des pigeons ; de vieux amants, qui se déshabillent à la lueur d’une bougie pour que la beauté les effleure avec douceur, donnent au temps la valeur des voyages lointains. «Beaucoup meurent trop tard et quelques-uns meurent trop tôt."