Pas SDF, mais sans destin.
Vous les sans destin êtes-vous clandestins.
Voyez, j'ai du papier,
Avez-vous des papiers ?
Je ne cherche pas à vous effrayer,
Vous les clandestins du
"Je n'ai pas le temps".
Savez-vous que le destin prend son temps
Exister ! C'est vivre son temps
CC
Âme sans acte,
Délivrance sans remontrance.
J'étais en trance.
Amertume sans lune,
Brume sans dune.
Nous sommes en rupture.
La rue est un désert où
Multitude de transparents
S'évitent, par peur d'être amants.
De leur propre ignorance.
CC
Dans le tourment, rugissantes, démontées
Vagues après vagues, je t'ai perdue.
Tu as disparu dans cet abîme sans espoir de retour.
Que de souffrances, de blessures
Vieilles comme le premier océan inondant
Le monde de fausses guérisons.
Je ne savais pas.
Mètre après mètre
Dans ces flots de désespoirs
Milliers de bouées m'ont été lancées.
Je ne voyais plus, sourd était devenu,
je me noyais.
Insensible à mon propre naufrage.
Hagard et sans âme
J'ai appris à nager d'iles en iles,
A la recherche de ce continent appelé
Pardon.
CC
Transfiguration
De ce sombre tunnel
J'en ai purgé ma peine
De cette lumière lointaine
J'en rêve de ne plus pouvoir
De ce profond sommeil
J'en attends mon réveil
De cette douleur constante
J'en pleure de ne pas en sourire
De vivre libre
J'en fait mon printemps
CC
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