« Les hommes ça suffit avec votre politique !» s’emportait ma grand mère face à l’assemblée vociférante des oncles, cousins, pères et grands pères, à la fin du traditionnel repas de famille dominical.
Faut dire qu’ils pugilaient sec, les bougres, une fois servi le café arrosé de calva, ne reculant jamais devant l’argument de mauvaise foi, le doigt vengeur, la moustache fébrile, l’air méchant. Langage fleuri et noms d’oiseaux...
Du haut de mes huit ans je n’en perdais pas un mot. J’adorais le sketch. C’était donc ça la politique, vraiment trop drôle.
Merci à toutes celles et ceux qui, cette dernière semaine, ont partagé ma passion et ma conviction. Pardon à toutes celles et tous ceux que j'ai pu blesser.
Et n'oublions pas (comme le rappelait Cohn Bendit ce matin), que le principe fondamental de la démocratie reste "un homme - une femme, une voix" et j'ajoute libre et qui s'exprime.