Je vous imagine dans une grande maison
Au charme désuet et confort campagne
Un jour d'été et sa chaleur de bagne
De ce temps attendu des moissons
Et vous dans la pénombre des persiennes
Longeant le piano demi-queue du salon
D'une caresse à l'ivoire vos mains prennent son
Et miaule le chat qui dormait à peine
Nocturnes,opus numéro neuf de Chopin
Comme un appel à la soirée chaleur tombante
Où sur l'horizon l'astre dieu, allure nonchalante
Se couchera pour laisser place à la nuit enfin
Nous dinerons sur la terrasse au chant des cigales
Sur une nappe blanche comme cette nuit que je veux sans fin
Le vin sera frais mais m'enivrera moins que votre parfum
Et rêver de colliers à terre et de chat sur la table qui se régale
Les moissonneurs dormiront en pensant labeur du lendemain
Les collines de l'arrière pays se seront drapées de brumes
Comme un écrin de velours aux amants que nous fument
C'est vrai que cet ensemble blanc vous va decidément très bien
.Otra.