J'ai eu le grand plaisir de connaître Mikael KERNE dans les années 70, ces années de revival de la musique Bretonne et de contribuer à l'organisation de quelques spectacles des artistes travailleurs. C'est au hasard d'un butinage sur le net que je retrouve sa trace en chanson sur le site Tan ha dour.
André-Georges Hamon, écrivait en 81 dans Chantres de toutes les Bretagne - 20 ans de chanson bretonne,
"Mikael Kerné, une des voix les plus belles et les plus sincères de la Bretagne
vivante. Et pourtant le gaillard barbu qui la porte, vieux routier de la bonne
chanson, n’a pas atteint la reconnaissance qu’il aurait pu recevoir.
Mikael Kerne est né Michel Floc’h, à Scaër, le 6 août 1942, d’une famille de souche paysanne et artisanale.
Homme de la terre, il le reste — encore aujourd’hui, après un itinéraire qui manque d’en faire un prêtre — et l’entraîne sur les chemins du militantisme politique et syndical. Culturel aussi ! La chanson sera l’une des formes de son combat. S’il édite un premier disque : Monsieur le Français, chez Ar Folk en 1973, sa véritable sensibilité militante lui fait créer avec quelques amis, dont Jean Rio, Michel Jaunault, Thierry Gahinet et Pop Colin, l’Association des Artistes Travailleurs, qu’il anime toujours en 1981. (…)"
J'ai glané sur le site Tan ha dour deux titres que je partage avec vous, ils sont emblématique du style et du grand talent de Mikael :