En utilisant sans vergogne la belle photo et le beau texte de Khalil GIBRAN que m'adresse Marie-Anne pour fêter le printemps, je vous offre à tous mes meilleurs vœux de printemps (et ceux de Marie-Anne, notre irremplaçable chroniqueuse littéraire).
« Vous voudriez mesurer le temps, l’infini et l’incommensurable.
Vous voudriez adapter votre conduite et même diriger le cours de votre vie selon les heures et des saisons.
Du temps vous feriez une rivière au bord de laquelle vous vous assoiriez pour observer son cours.
Cependant l’intemporel en vous est conscient de l’intemporalité de la vie,
Et sait qu’aujourd’hui n’est que le souvenir d’hier et de demain, le rêve d’aujourd’hui.
Et que ce qui chante et contemple en vous est encore fixé dans les limites de ce premier instant qui sema les étoiles dans l’espace.
Qui parmi vous ne sent que son pouvoir d’aimer est illimité ?
Et cependant qui ne sent ce même amour, quoique illimité, enfermé au centre de son être, et ne procédant pas d’une pensée d’amour, ni d’un geste d’amour à un autre geste d’amour ?
Et le temps n’est-il pas comme est l’amour, indivisible et immobile ?
Mais si dans votre pensée vous devez mesurer le temps en saisons, que chaque saison enveloppe toutes les autres,
Et qu’aujourd’hui embrasse le passé avec souvenir et le futur avec aspiration. »
Vous voudriez adapter votre conduite et même diriger le cours de votre vie selon les heures et des saisons.
Du temps vous feriez une rivière au bord de laquelle vous vous assoiriez pour observer son cours.
Cependant l’intemporel en vous est conscient de l’intemporalité de la vie,
Et sait qu’aujourd’hui n’est que le souvenir d’hier et de demain, le rêve d’aujourd’hui.
Et que ce qui chante et contemple en vous est encore fixé dans les limites de ce premier instant qui sema les étoiles dans l’espace.
Qui parmi vous ne sent que son pouvoir d’aimer est illimité ?
Et cependant qui ne sent ce même amour, quoique illimité, enfermé au centre de son être, et ne procédant pas d’une pensée d’amour, ni d’un geste d’amour à un autre geste d’amour ?
Et le temps n’est-il pas comme est l’amour, indivisible et immobile ?
Mais si dans votre pensée vous devez mesurer le temps en saisons, que chaque saison enveloppe toutes les autres,
Et qu’aujourd’hui embrasse le passé avec souvenir et le futur avec aspiration. »