J’ai une gueule à chapeau
Découvert pas hasard et sur le tard
Et qui, de commun, me rend beau
Sans autre fard que cet accessoire
Qui du matin au soir
Rejeté sur l’arrière, me decouvrant le front,
Legéreté estival d’un soir en foire,
Et de mon humeur jette le pont
Tel un sémaphore ou gyrophare
Quand posé bas sur un regard noir
D’une journée qui m’aura refilé sa part
De rage, haine, fatigue ou désespoir.
Ou bien encore sur le côté, babord ou tribord
D’un cœur qui balance blonde ou brune
Pour un peu de vie comme en voudra le sort
Ou toute une nuit et matin de ses brumes.
Elle aura alors tout les droits
Me traiter de veau si je le vaux
M’apprendre à marcher droit
Mais jamais toucher au chapeau.
J’ai une gueule à chapeau
Je l’ai choisi Panama
Plutôt que Borsalino
C’est lui qui me va ….
Mais aussi te saluera,
Ou selon te toisera.
Il parle pour moi, me protège du soleil
De la pluie et du regards des cons.
M’a coûté pas loin d’une paye,
Mais file à ma vie un peu de fond.
J’ai une gueule a chapeau .
.Otra.
Découvert pas hasard et sur le tard
Et qui, de commun, me rend beau
Sans autre fard que cet accessoire
Qui du matin au soir
Rejeté sur l’arrière, me decouvrant le front,
Legéreté estival d’un soir en foire,
Et de mon humeur jette le pont
Tel un sémaphore ou gyrophare
Quand posé bas sur un regard noir
D’une journée qui m’aura refilé sa part
De rage, haine, fatigue ou désespoir.
Ou bien encore sur le côté, babord ou tribord
D’un cœur qui balance blonde ou brune
Pour un peu de vie comme en voudra le sort
Ou toute une nuit et matin de ses brumes.
Elle aura alors tout les droits
Me traiter de veau si je le vaux
M’apprendre à marcher droit
Mais jamais toucher au chapeau.
J’ai une gueule à chapeau
Je l’ai choisi Panama
Plutôt que Borsalino
C’est lui qui me va ….
Mais aussi te saluera,
Ou selon te toisera.
Il parle pour moi, me protège du soleil
De la pluie et du regards des cons.
M’a coûté pas loin d’une paye,
Mais file à ma vie un peu de fond.
J’ai une gueule a chapeau .
.Otra.