Mon ami, Alain Jeannes, retrouvé grâce à google (voir sa contribution au post du 10 Février ICI), réagit au post sur "Lavillliers à Ploermel" et remonte un cran dans le temps pour un "angle de vie, de vue " commun... (c'était un ou deux ans avant 68 dont je parlerai certainement un prochain jour).
Alain écrit :
" En lisant cette histoire de Lavilliers à Ploermel je suis épaté !!! veinard que tu as été ....et aussi, à la réflexion, pas très étonné ... L'ai-je rêvé, ou avons nous réellement (à 16,17 ans je crois), interwievé Chelon, et surtout, le grand Jacques BREL dans les loges du Royal à Lorient ? N'aurais-tu pas gardé l'un de ces vieux papiers ?...
En pensant à tout cela j'ai retrouvé une photo des Sextants à la kermesse de Larmor Plage !!! Pas cap de la mettre sur ton blog !"
Bien sûr que je suis cap' de publier cette photo de notre groupe éphémère "Les Sextants" - Disons le clairement le plus doué des trois (moi je chantais) c'était bien Alain Jeannes (à droite), guitariste, chanteur et surtout auteur compositeur qui se produisait beaucoup plus avantageusement seul et dont nous étions convenus que j'assurais la direction et le secrétariat artistique !
(pour l'agrandir cliquez sur la photo)
En ce qui concerne notre activité journalistique, non Alain tu n'a pas rêvé. Nous avions trouvé ce moyen formidable pour aller voir gratuitement nos chanteurs préférés : Chelon, Richard Anthony, Gilbert Becaud, et surtout, ce fut bien le plus mémorable de ces moments, Jacques Brel... Nous avions une technique très au point... Un vrai journal tiré à 50 ou 100 exemplaire pour les adhérents du "club des jeunes, Saint Louis" que nous présentions aux imprésarios guettés l'après midi, lors de l'arrivée de la troupe à l'hôtel "Beauséjour".
L'objectif était de pouvoir assister à la balance de son qui se faisait avant le spectacle vers 17 heures. Nous cherchions alors à poser quelques questions aux artistes.(le plus souvent avouons le à ceux qui passaient "en vedettes américaines ou Anglaise). Mais l'objectif final était surtout de voir le spectacle dont nous assurions la critique dans notre journal. Au milieu des musiciens et des techniciens nous nous faisions progressivement oublier puis nous glissions à partir des coulisses au premier balcon du théâtre, sans se faire repérer par les plaçeuses. De la nous assistions à tout le spectacle. Ca marchait à tous les coups !.