De « Missie » VASSILTCHIKOV
1940-1945
La quatrième de couverture était pourtant engageante : « Son journal est une belle leçon de courage et d’espoir. Jamais on n’avait décrit ainsi, sur le vif, la vie quotidienne dans un Berlin livré au chaos – privations, terreur policière, angoisse permanente de l’avenir ». Quand, au fil des pages, vous vous retrouvez convié, malgré vous, au thé charmant qu’organise la charmante épouse du prince Constantin de Bavière ou à la soirée de la baronne von Gersdorff où on s’amuse jusqu’à plus d’heure, vous vous demandez si vous ne vous êtes pas trompé de livre.
Toujours la si engageante quatrième de couverture : « Jamais surtout on n’avait évoqué de façon aussi saisissante l’attentat du 20 juillet 1944 contre le führer qui fut tout près de réussir mais s’acheva dans un bain de sang ». Pas tant que cela finalement, car la plupart des aristocrates impliqués furent renvoyés dans leur château. Quant à la préparation de l’attentat, cette Missie, apparentée à tout le gotha européen, le découvre au moment de l’arrestation des protagonistes.
Si vous êtes fidèles lecteurs ou lectrices de « Vue et image du monde », vous vous délecterez, sinon, laissez tomber !