Découvrir
une petite étagère de littérature africaine dans le rayon « Romans
étrangers » d’une chaîne de librairies, vous fait un coup de prise de
conscience au cœur. Un continent, une modeste étagère certes …mais une
place à part entière hors de la francophonie. De Léopold Senghor à
Mongo Beti, les auteurs vont-ils enfin retrouver leur terre ?
Chef de mission pour le cabinet d’état, Aleth Félix-Tchicaya est, comme son héroïne Nour, née au Congo. Elle a suivi des études en France et est revenue travailler au pays. Sans doute comme son auteure, face aux aléas de la vie, Nour creusera son sillon, en puisant dans la sagesse de l’Inde et de l’Afrique et les théories de la psychologie occidentale, les moyens de vivre debout. En suivant Nour, nous découvrons un Congo rongé par la corruption, le délitement des liens familiaux et la perte de sens des coutumes.
Issue de deux cultures, par la naissance et l’éducation, Aleth Felix-Tchicaya écrit en deux rythmes : la narration cartésienne croise l’imaginaire envoûtant et poétique des ancêtres de la terre africaine.
Aleth Felix-Tchicaya écrit son premier livre avec la spontanéité d’une débutante, liant le parcours besogneux de la recherche de soi et la prise de risque, vécue comme une libération, de se découvrir à l’autre.
Marie-Anne
Lumière de femme, D’Aleth Félix-Tchicaya, Ed.Hatier International – coll. Monde Noir