Arnaldur INDRIDASON, né en Islande en 1961, est journaliste et critique de cinéma. Son premier livre, « La cité des jarres », paru en 2000 dans son pays a fait un tabac et est traduit aujourd’hui dans vingt langues.
J’ai lu les deux polars d’une traite.
Peut-être parce que cela se passe en Islande, un pays étrange, au milieu de nulle part, entre le froid glacial de l’hiver et les clartés insistantes de l’été. Un pays qu’Indridason aime et connaît comme sa poche.
Peut-être parce que les enquêtes nous entraînent dans un aller-retour continuel entre le passé des années d’avant et après-guerre et le présent. Elles en éclairent que mieux les problèmes d’aujourd’hui, la génétique dans « La Cité des Jarres » ou les violences conjugales dans « La femme en vert »
Peut-être parce que le héros, l’inspecteur Erlandur, n’est pas un être froid et aseptisé : ses enquêtes le renvoient à ce qu’il est ou plutôt à ce qu’il n’a pas su être dans les situations qui ont traversé sa vie.
C’est un sacré pari pour Indridason de nous renvoyer, à travers son héros, à nos propres limites. Pari tenu !
La cité des Jarres (parution en France en 2005)
La femme en vert (parution en France en 2006)
D’Arnaldur INDRIDASON